earthsig.com | 2024-10-05 à 08:46
WASHINGTON, 4 octobre (Xinhua) -- Le président américain Joe Biden a semblé exprimer vendredi une opposition à ce qu'Isra?l procède à des frappes sur les sites de production de pétrole en Iran, disant qu'il ne le ferait pas si c'était lui qui devait prendre la décision.
"Les Israéliens n'ont pas encore décidé de ce qu'ils allaient faire en termes de frappes. C'est en cours de discussion. Je pense qu'il y a... Si j'étais à leur place, je réfléchirais à d'autres solutions que de frapper des champs de pétrole", a-t-il dit alors qu'il participait pour la première fois au point de presse régulier de la Maison Blanche depuis le début de sa présidence.
Les propos de M. Biden surviennent alors que les Etats-Unis discutent toujours avec Isra?l sur la manière dont ce dernier va riposter aux attaques de missiles menées par l'Iran mardi. Le président a indiqué que les responsables de son administration étaient en contact avec leurs homologues israéliens "12 heures par jour", y compris "l'interface" entre les chefs militaires et les diplomates des deux pays.
"Ils ne vont pas prendre une décision immédiatement", a déclaré M. Biden, soulignant le fait que l'on célébrait actuellement le Nouvel An juif. "Nous allons donc attendre de voir ce qu'ils feront lorsqu'ils voudront parler".
Lael Brainard, directrice du Conseil économique national, qui est montée à la tribune après que M. Biden eut conclu son intervention, a déclaré que les Etats-Unis suivaient de près l'évolution des marchés pétroliers mondiaux dans un contexte de fortes tensions au Moyen-Orient.
"Nous disposons de moyens très efficaces pour faire face à cette volatilité géopolitique" , a-t-elle assuré, ajoutant que, "à l'heure actuelle, les marchés sont très bien approvisionnés et nous pensons qu'ils le resteront". Fin